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- Shalligy-Nouvelles
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- 13
avril, 2009
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- Enfin,
Benji de retour au bercail !
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- 13
avril
- Bonjour
Mme Plouffe,
Voici après une semaine mémorable, la fameuse histoire
de Benji !
J`espère que vous apprécierez le texte. J`y ai
mis tous mes souvenirs et évènements donc j`ai
pu me souvenir. J`espère que vous saurez aussi émue
que moi quand je l`ai écrit !
Merci encore milles fois pour tout ce que vous avez fait pour
nous et pour Benji particulièrement. Vous restez dans
notre coeur et nos pensées !
On vous embrasses et espérons vous revoir sous peu !
Jean , Chantal, Amy - Lee, Lori-Eve,
Benji et Lucky !
Avec tout notre amour ................
- Bonjour
à tous !
-
- Voici
l`histoire de BENJI !
-
- Mon
nom est Benji. Je suis un Sheltie de la grande famille de Shalligy
de l`éleveur Ginette Plouffe. J`étais en visite
chez le frère de mon maître à Vaudreuil Soulanges,
le 16 août 2008. Mes maîtres étaient partis
en vacances à Cape Code USA avec toute la famille. Il
était en train de traverser la frontière américaine
lorsque l`oncle m`a laissé sortir sans mon collier ni
ma laisse pour aller faire mon pipi matinal. J`en ai profité
pour m`évader afin de retrouver mes maitres mais malheureusement
je ne m`y retrouvais point dans ce nouveau coin.
-
- J`habite
normalement Pierrefonds et ne mis connaît pas du tout dans
ce quartier. Je suis perdu et apeuré. Je n`ai plus connaissance
de ce que je fais et la peur me guide en tout instant. Il a bien
tanté de me rattraper pendant toute la journée,
mais en vain. Il se décide d`appeler mes maîtres
qui rebroussent chemin et se dirigent vers la ville à
vive allure tout à l`envers de la situation. Le cur
en chamade, ils accourent à mon secours. Lorsqu`ils arrivent
avec mes 2 amours d`enfants Amy-Lee et Lori-Eve, je ne suis pas
dans les environs. Ils passeront tout l`avant-midi à me
rechercher, mais en vain. Finalement, c`est à regret qu`ils
quittent pour leur vacance tout désespérés
de la conjoncture. L`oncle leur a promis de tout faire pour le
retrouver pendant leur départ d`une semaine. Malheureusement,
la mésaventure se poursuivra.
-
- Durant
cette semaine infernale, j`ai bien failli me faire écrasé
sur la voie de service de l`autoroute 40 telle que rapportée
par le conducteur. Ensuite, je me suis fait courailler par des
coyotes en meute qui voulait ma peau et peut-être mes os.
J`ai un très grand avantage; je suis d`une race de chiens
extrêmement rapide et de descendance à courir après
les moutons (Bergers des Iles Shetland, en Ecosse). Afin de survivre,
j`ai du m`adapté à toutes sortes de situations
comme me promener de nuit plutôt que de jours. Tout le
monde me courent après et veulent m`attraper. Je ne les
connais pas après tout. Pourtant, ils m`appellent tous
par mon nom Benji! Comment le savent-ils? L`oncle avait placardé
les boîtes à malles du quartier avec des affiches,
avait avisé les policiers, les cliniques vétérinaires
des quartiers environnants, les fourrières municipales
qui me pourchassaient. Tout le monde me courait après!
La panique s`en est suivie et je fuguais constamment. Toute la
semaine, mes maîtres appelaient des États-Unis pour
vérifier si j`étais revenu au bercail. Ils étaient
encore plus tristes et amers de la situation à chaque
réponse de l`oncle.
- Finalement,
ils reviennent de vacance et se dirigent directement à
Vaudreuil d`où ils passeront des nuits entières
à me surveiller la nuit laissant ma cage avec de la nourriture
à l`extérieur pour m`attirer et m`attraper, mais
en vain. Un jour, ils ont élaboré un stratagème
pour refermer la porte automatiquement de ma cage pendant que
j`y mangeais vers 4 H. Ils ont presque réussi, mais j`ai
été plus vite qu`eux et me suis faufilé
par le bas de la porte. À partir de ce jour, je me suis
promis qu`il ne m`y reprendrait plus et j`ai tenu promesse.
-
- Je
ne reconnais même plus mes maîtres lorsqu'ils m`appellent.
Je cours sans cesse afin d`éviter le pire. Je cours d`ailleurs
très rapidement et c`est pourquoi personne n`a réussi
à m`attraper jusqu'à maintenant. Cela fait déjà
plus de 3 semaines que je suis en cavale. Pendant les 2 semaines
suivantes, j`ai continué à errer un peu partout.
Mon maître passait ses nuits debout à arpenter les
cours arrière, les terrains vacants, les champs avoisinants
afin de me retrouver. Le jour, il retournait travailler la mine
déconfite et le moral à zéro. Ma maîtresse
en pleurait toutes les nuits en s`imaginant les pires scénarios!
Les enfants avaient une peine inconsolable. Me savoir seul à
la merci de l`environnement hostile des nuits d`éclairs
et d`orage; moi qui détestais la pluie et qui me réfugiais
en dessous des arbres pour éviter les gouttes de pluie;
comme j`aurais aimé retrouver mon confort au foyer. Le
pire était à venir.
-
- Un
soir, pendant que j`essayais de m`y retrouver dans ce dédale
de quartiers inconnu; un maître se promenait avec son chien
sans sa laisse. Lorsqu`il me vue, il est parti à courir
après moi. Il m`a agrippé une jambe et m`as fait
virevolté dans les aires (tel que rapporté par
des témoins qui ont vu l`incident). Je ne lui voulais
rien à ce Pitbull . Pourquoi moi? Lorsque l`oncle a rapporté
les faits à mes maîtres, ils se sont promis de tout
faire pour me récupérer et d`arrêter cette
histoire folle. Ils n`en pouvaient plus de me voir me dérober,
de les ignorés toutes les fois que je les rencontrais
à ma poursuite! Ils ont écrit au journal local;
passer une photo de moi ! Les appels ont commencé à
entrer et ils m`ont revu 1 mois et demi plus tard dans un autre
quartier. J`avais peur et ne voulait plus retourné dans
le quartier précédent.
-
- L`annonce
dans le journal a permis à mes maîtres d`en savoir
plus sur mes allées et venues. Les gens qui prenaient
des marches tard le soir, remarquaient quand je passais dans
le coin sur les terrains, quand en dormant la nuit sur les patios
ou encore lorsque je venais manger de la nourriture destinée
à leur chien ou chat laissé sur les balcons. J`avais
de la concurrence avec les autres bêtes des boisés
tels que les moufettes, les renards, les coyotes, les rats musqués
et j`en passe. Mon maître s`est installé un matin
vers 4 H 30 à l`aurore afin de voir si j`étais
pour me présenter dans le coin. La vieille, après
une longue promenade dans le nouveau quartier où l`on
me voyait de temps en temps, il m`avait aperçu sur le
chemin des Chenaux à bord de la voiture. Je me suis figé
sur place, ils ont descendue de la voiture et m`ont appelé
doucement. Malheureusement, je ne les ai pas reconnus. Je suis
parti les jambes à mon cou. Ils sont retournés
bredouilles à la maison encore désespérée
de la situation. Cela fait 3 mois que je suis parti!
-
- Nous
attendons impatiemment des nouvelles de toi à tous les
jours. Nous aimerions bien te revoir Benji. Tous les jours, nous
avons une pensée pour toi, nous prions pour que tu reviennes
vers nous, pour qu`enfin tu nous reconnaisses. On t`aime Benji
.
- Laisse-toi
attraper et ne fuis surtout pas comme tu sais si bien le faire
..
-
- Voici
ce que mon maître m`a raconté à mon retour
:
-
- Les
semaines passent, le froid s`installe et la rigueur de l`hiver
nous fait craindre le pire. À toutes les fins de semaine,
nous partons en voiture de Pierrefonds, roulons pendant 20 minutes
pour aller errer dans tous les quartiers pendant 2- 4 heures
de temps, marchant à ta recherche et souvent en vain.
Lorsque tu nous apparais, tu fuis juste à un regard dans
ta direction. T`appeler par ton nom te rend encore plus craintif.
Nous ne savons plus comment agir. Le désespoir prend le
dessus. Nos espoirs s`effondrent. Mes beaux-parents, qui sont
allé à ta recherche dans leur temps perdue de leur
retraite ne t`ont jamais vue à leur grand désespoir.
Nous avons passé plus de 600 dépliants à
toutes les portes des quartiers. Parfois, les gens ramassaient
le papier explicatif en le froissant sans même le regarder,
ni y porter attention. C`est de notre chien qu`il s`agit! Quels
indifférence et manque de compassion! Le cur serré,
nous avons continué, pour tous ceux qui nous ont supportés,
réconfortés, encouragés. Cela nous a touchés
droit au cur ! Mille mercis !
-
- En
général, les gens sont d`une gentillesse et d`une
délicatesse incommensurable. Ils comprennent notre condition
et nos sentiments et veulent nous aider sincèrement. Il
existe encore de très bonnes personnes en ce bas monde!
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- Un
20 décembre 2008, vers 3 heures du matin, une dame nous
appelle à la maison pendant que nous dormions et nous
demande si l`on recherche toujours notre chien. Je lui réponds
que si et elle me dit qu`il est en face de chez elle dans le
parc. Elle est dans un quartier environ 5 km d`où on l`avait
vue la dernière fois. Sans retenue, laissant les enfants
dormir derrière seul à la maison, nous partons
à la recherche de notre autre bébé. Il fait
-28 °C dehors et le vent souffle fort.
En chemin, nous le croisons sur le bord du chemin. Nous nous
arrêtons et Chantal descend doucement de la voiture afin
de ne pas l`apeurer. Il nous regarde pour la première
fois, l`air apeuré et frigorifié. Il tremble, lève
une patte en signe d`engelure avancée et frissonne. Chantal
tente de lui donner un biscuit qu`elle tient constamment dans
sa poche de manteau pour l`une de ses rares rencontres avec notre
chien. Il m`éprend cette tactique pour de la provocation
et s`enfuit à toutes jambes à travers les cours
avoisinantes. Chantal part à sa poursuite dans les bois
et perds sa trace. Je la retrouve sur une route subséquente,
les larmes aux yeux, transis par le froid. Nous poursuivrons
notre recherche pendant une autre heure, mais encore une fois
sans succès. Le cur à la dérive, nous
rebroussons chemin vers la maison; il est presque 6 heures du
matin. Le voir dans cette condition nous rend malades et on pleure
silencieusement dans la voiture.
-
- Ensuite
nous n`avons plus eu de nouvelle pendant 2 mois, jusqu`au jour
ou un appel de soir; le 26 février (nous écoutions
STAR ACADEMIE); un appel d`un monsieur nous indique qu`il l`a
aperçu derrière le Tim Horton sur la piste cyclable
(il avait gardé nos indications dans sa voiture). Nous
partons toute la famille subito presto! En un instant, nous arrivons
sur place et le croisons sur un banc de neige d`un terrain privé.
Chantal et les enfants descendent et le cernent dans une cour
arrière d`un domicile privé dans le vieux Vaudreuil.
Il passera doucement à environ 1 pied de Chantal et s`enfuira
par la suite direction de la baie de Vaudreuil. Encore une fois,
bredouille et le cur à l`envers nous partons vers
la maison avec un bout d`amertume. À partir de ce moment,
mon esprit de maître me fait comprendre que nos espoirs
de le ré-attrapé sont peut-être vains. Chantal
et les enfants n`ont jamais perdu espoir, mais il faut avouer
qu`après 7 mois, un dur hiver et tous les malheurs qu`ils
lui sont arrivés, les chances s`amenuisent avec le temps!
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- Enfin,
des nouvelles après 4 semaines supplémentaires
soit le 2 avril 2009! Une dame Murray de Vaudreuil sur le lac
a rejoint la fourrière municipale qui nous a par la suite
contacté. La dame a demandé de la rejoindre au
téléphone. Je m`empresse de retourner l`appel et
elle me donne de bonnes nouvelles de Benji. Il se trouve dans
leur secteur et dors avec un chien Husky proche de sa niche.
C`est un bon compagnon. Il passe ses journées avec lui
et d`autres chiens du quartier. En allant visiter le quartier
le soir même, on apprend énormément sur ses
habitudes, ses trajets. Les gens, une quinzaine environ, nous
confirment l`avoir vue et même l`avoir nourrit. Nous resterons
toute la veiller à essayer de le voir, mais ne l`avons
pas aperçu. Le lendemain, la plus jeune de nos filles
a un tournoi de soccer à Lachine. Après le premier
match, nous nous élançons plusieurs parents avec
nos filles mangées au restaurant. Il est 9 H 50 lorsque
je reçois un coup de fil sur mon cellulaire. Voyant le
450, je me doute bien que quelqu`un l`a vue rôder dans
les parages puisque nous avions donné nos coordonnées
à plusieurs personnes.
-
- Effectivement,
le maître du Husky me dit qu`il est avec Benji. Je lui
demande `Vous le voyez de quel endroit? `. Il me répond
qu`il est à ses côtés en laisse. Ils l`ont
attrapé!
- Les
larmes aux yeux, je me retourne vers Chantal qui mange en face
de moi, et lui dit candidement `Ils l`ont attrapé!`. Elle
me regarde les yeux pétillants et n`en crois pas ses oreilles.
Elle me fait répéter pour être bien sùr!
L`homme me demande qu`en est-ce que nous arrivons pour venir
le chercher.
-
- La
joie, le bonheur et l`incrédulité s`emparent de
nous deux. Chantal crie à notre fille qu`il est retrouvé
et que nous partons le chercher. Elle doit malheureusement rester
avec les autres puisqu`elles ont une autre partie de soccer à
jouer dans moins de 1 heure. C`est la joie et les Cries autour
de la table. Tout le monde était au courant de la situation
pour Benji et nous supportait dans nos démarches. Ils
n`en reviennent pas eux non plus. Après tout ce temps
et toutes ces histoires !
-
- Nous
partons vers Harwood-Dorion tout en élaborant un plan
de match afin de ne pas l`effrayer. Combien de fois nous l`avons
croisé sans succès ! Il nous semble incroyable
qu`il soit enfin revenu. Pince-moi dis-je à Chantal, je
n`arrive pas à y croire ! J`ai même dit au monsieur
de ne pas le laisser s`échapper dans l`énervement
! Il est parti à rire à grands éclats.
-
- En
arrivant, nous avions préparé plusieurs scénarios,
mais celui qui s`est présenté à nous, nous
ne l`avions pas anticipé du tout. Benji est assis près
des gens avec une laisse au cou! Il semble affolé et peut
enclin aux approches. Une dame qui demeure là, nous indique
que c`est elle qu`il l`a attrapé. Elle est la voisine
du monsieur avec le gros Husky. Elle le nourrissait depuis environ
3 semaines. Il montait sur sa véranda en avant de la maison
et mangeait à sa guise. Elle est sortie de la maison avec
son petit chien afin d`approcher Benji. Après un certain
temps, elle a réussi à mettre une barrière
sur sa véranda rendant la fuite impossible. Puis peu à
peu avec toute sa patience, elle a réussi à l`apprivoiser
et le flatter. Ensuite, elle a demandé à son voisin
de lui amener une laisse. Lors de la saisie, Benji s`est débattu
et en a même presque fait une crise d`épilepsie.
Puis, il s`est calmé et laissé prendre.
-
- Quand
nous nous sommes penchés vers lui, la crainte le menait.
C`était écrit sur son visage. Chantal s`est penchée
à genoux vers lui et lui a tendu la main comme Mme Plouffe
nous l`avait indiqué. Il faut qu`il se souvienne de votre
odeur ! Calmement et doucement il a respiré sa main au
pouce carré. Ensuite, une lumière, un flash est
apparus dans son regard! Il a enfoui son museau dans la manche
de son manteau profondément afin d`y retrouver sa mémoire
du passé. Huit mois de frayeur, déboussolés,
esseulés, le néant. Tous les souvenirs sont revenus
avec cette inspiration, ce bouquet de fraîcheur, cette
odeur si familière! La joie transpirait dans ses yeux,
son corps. Le derrière s`est mis en branle de gauche à
droite et la queue fouettait l`air rapidement. Soudain des sons
ont jailli de sa gueule, il ne pouvait plus se contenir. Il lui
a sauté au cou et s`est mis à aspirer son parfum
au cou et derrière ses oreilles. Eurêka, il avait
enfin retrouvé ses maîtres. Les larmes aux yeux
nous l`observions comme s'il avait toujours été
avec nous. Le bonheur immense que cela procure est carrément
indescriptible. Une bouffé de fraîcheur et un sentiment
d`une joie profonde nous a envaillit. Il sautait comme un vrai
kangourou, hurlant de bonheur et émettant des pleurs comme
lorsqu`il était content à ne plus se contenir.
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- M`essuyant
une larme du coin gauche de l`il, je lui ai dit : `Tu ne
peux pas savoir comment nous avons désiré ce retour.
Nous avons fait tellement de chemin pour toi. Enfin, tu nous
reviens`. Il m`a bondi dans les bras et m`a démontré
encore une fois comment le chien est le meilleur ami de l`homme.
En me retournant pour voir la foule qui s`était attroupée
autour de nous, le voisinage s`était passé le message
et était accourue pour voir l `événement.
À notre grande surprise, tout le monde avait les larmes
aux yeux et nous félicitait ! Moment mémorable
qui nous suivra jusqu`à nos vieux jours !
-
- La
dame nous avoue gentiment, qu`elle croyait qu`ìl s`agissait
d`un chien battu et débarrassé par ses maîtres.
Il était tellement apeuré qu`elle s`était
promise de ne pas le laisser partir si elle percevait chez Benji
quelques signes que ce soit. A sa grande surprise, elle nous
a dit être profondément touchée par la scène
qui s`est produite devant elle. Elle était certaine maintenant
que nous tenions sincèrement à notre chien. Elle
a même refusé un don que nous voulions lui faire
pour la remercier de toute sa gentillesse et même chose
pour le maître du Husky. Elle nous a embrassés et
nous a souhaité bonne chance avec Benji.
-
- Quelle
belle fin !
-
- Benji
est revenu à la maison, mais avant de retourner à
Pierrefonds, nous avons d'un commun accord, arrêté
chez un couple de personnes âgé qui nous tenait
particulièrement à cur. M et Mme Hayworth
de la rue Pilon. Ce charmant couple pendant la période
automnale on nourrit Benji sans jamais pouvoir l`attraper ou
s`en approcher. Mme Hayworth sortait souvent dehors pour appeler
Benji et le nourrir. Malgré ses 80 ans dépassés,
elle a toujours espéré pour nous de récupérer
notre chien. En arrivant chez elle, Benji s`est mis à
hurler dans la voiture quand j`ai quitté pour aller sonner
à la porte de la maison. Lorsque je lui ai dit que nous
l`avions et qu`il était dans la voiture, elle a couru
et l'embrasser et puis le serrer dans ses bras. Elle était
tellement touchante de par ses gestes et son grand cur
que nous ne voulions pas passer sous silence un tel événement.
Quel élan de générosité de la part
de ce couple de retraités. Nous leur en serons toujours
reconnaissants.
-
- Benji
est rentré à la maison comme s`il ne l`avait jamais
quitté. En voyant notre fille aînée, il s`est
mis à se jeté à son cou et la léché
partout. Elle était tellement contente de le voir, mais
nous a avoué qu`il sentait mauvais et avait mauvaise haleine.
Nous l`avons laissé s`acclimater avec les aires de la
maison. Il s`est souvenu qu`il n`avait pas le droit d`aller dans
le salon. Voyant son arrêt soudain devant le salon, je
lui ai dit `Voyons, si tu te souviens d`autres choses. Qu`est-ce
que l`on fait pour un biscuit? Il s`est assis comme il le faisait
par le passé. Ensuite, la réplique suivante me
jeta par terre. Qu`est ce que l`on fait pour un biscuit, mon
beau Benji ? Il m`a donné les deux pattes comme avant.
J`étais convaincu que c`était bien lui notre Benji
sans aucun doute.
-
- Il
est ensuite monté au deuxième étage pour
aller sentir la chambre de ma deuxième fille Lori-Eve.
Il la reniflait partout, ses draps, son linge, ses souliers,
son oreiller, tout lui rappelait ce doux souvenir de sa Lori
préféré. Il sillait partout à sa
recherche dans la maison. Je lui ai dit qu`elle serait là
sous peu.
-
- Un
peu plus tard, en allant la chercher chez les parents d`une amie
de soccer, je lui ai fait promettre de bien s`occuper de son
chien pour ce qu`il venait de démontrer un peu plus tôt
à la maison. Son attachement très particulier envers
Lori. C`était sa préférée et sa complice
de tous les jours. Elle a eu le cur chaviré à
son départ. Elle a pleuré pendant plusieurs nuits
son retour. Elle déprimait souvent lorsqu`on le voyait,
mais qu`on ne pouvait l`approcher. Elle est arrivée à
la maison et il ne lui a pas laissé le temps de mettre
le pied dans le portique qu`il sautait de joie, bondissait à
la hauteur de ses épaules et l`a jeté par terre
pour la couvrir de baisers. Le retour de l`enfant prodigue. Juste
à voir, son bonheur de l`avoir retrouvé m`a ému
énormément. Il a dû se coucher en passant
à elle et en essayant de la garder à sa douce mémoire
!
-
- Ensuite,
c`est le bonheur au quotidien. On l`a douché un peu afin
de lui enlever un peu d`odeur des marais. Puis on l`a amené
chez le vétérinaire en après-midi pour s`assurer
de son état de santé. Les résultats sont
parfaits. Le bilan sanguin est extraordinaire. Aucun résultat
hors-norme. Le MD nous as dit que c`était exceptionnel
surtout dans les conditions qu`il a survécu. Pas de tique
ni de poux et les analyses de selles ne décèlent
rien de particulier. Incroyable. Huit mois en cavale, un hiver
au froid, et un poids de 0.2 livre en dessous de ce qu`il pesait
lorsque nous l`avions perdu. C`est cela la résilience
phénomène par lequel des animaux dans des conditions
extrêmes sont capables de se surpasser.
- Mme
Plouffe nous a gentiment offert de s`occuper de lui et de le
dorloter pour qu`il reprenne sa dignité de Sheltie à
son retour à notre foyer. Du fond du cur, une immense
reconnaissance et gratitude s`élève en terme de
remerciement et d`affection envers une personne aussi dévouée
à la cause de ces petites bêtes sur pattes qui font
le bonheur de nos maisons.
-
- Longues
vies à tout ce beau monde qui nous entourent et nous côtoient
et aussi à notre Benji ! Il va fêter ses 3 ans le
26 mai prochain et il va avoir droit à une gâterie
bien particulière pour souligner cet événement.
À suivre !
-
-
- P.-S.
À tous les propriétaires de chien, ceux qui ont
cette passion animale en eux, donnez-leur toute votre affection
et votre amour. Il le mérite bien plus que vous ne pouvez
l`imaginer. Il y a un adage qui dit ceci : il faut perdre quelque
chose de bien important dans notre vie pour vraiment comprendre
à quel point il nous manquait !
-
- Benji
est de retour et la joie que nous éprouvons pour lui est
incommensurable. D'ailleurs, nous avions tellement de peine à
son départ, que nous sommes allés en février
acheter un autre chien chez Mme Plouffe. C`est Lucky ! Et maintenant
on dit que l`on est Lucky d`avoir retrouvé Benji !
-
- Merci
à tous ceux qui de prêt et de loin on supporté
cette cause chère à nos coeurs ! Dans la vie, je
retiens une très bonne leçon de cette mésaventure;
il ne faut jamais perdre espoir même quand les gens nous
suggèrent d`oublier et de passer à autre chose
!
-
-
-
- Benji
et Lucky (petit frère) à la maison !
-
-
- La
famille Normandin de Pierrefonds.
-
- RETOUR
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